Dire non à la bouteille pour une vie plus belle
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Dire non à la bouteille pour une vie plus belle
Ils aident ceux qui veulent cesser de boire à s'en sortir
Oui, l'alcoolisme est une maladie. De celles qui
peuvent tout faire perdre, famille, boulot, maison ; de celles aussi qui enferment dans une prison, comme un suicide à petit feu. Pourtant, même si la science a du mal à connaître les causes précises de cette addiction, il n'y a pas de fatalité. L'aide qu'apporte le groupe des Alcooliques anonymes depuis dix-huit ans à Rochefort le prouve. Avoir envie d'arrêter
Chaque mardi soir, une quinzaine de personnes fréquentent cette association, dans l'anonymat, mais avec le désir commun d'arrêter de boire. « Par la parole, nous aidons les alcooliques (1) tombés dans le trou et les abstinents qui luttent toujours. Car on ne guérit pas de l'alcoolisme, on se rétablit. Surtout, nous ne faisons pas la morale ! », explique Philippe, le président.
Bien sûr, au début, les gens ont honte car la condamnation sociale de l'alcoolisme est forte. Voilà pourquoi ce cocon des AA, où chacun est l'égal de l'autre, permet de se libérer et de se réconforter. Et puis, pour éviter les rechutes très fréquentes après un sevrage, l'expérience d'autrui fait comprendre que « la seule solution, c'est d'arrêter de boire de l'alcool »
Se soigner
Ici, peu importe que l'on ait commencé à boire pour se désinhiber, calmer son stress ou dormir ! Ce qui compte, c'est se soigner, ne pas replonger vers la mauvaise pente et ne plus connaître les tremblements du matin, la forte transpiration et la violence irrationnelle qui frappent souvent les alcooliques.
En réunion, on s'adresse à un modérateur qui favorise l'écoute et le respect. « On n'évoque que sa propre expérience, sans donner de conseils. Ensuite, chacun grappille les éléments qui ressemblent aux siens », commente Philippe, qui malgré ses dix ans d'abstinence, veut apporter son témoignage aux nouveaux et tout en les écoutant « pour ne pas oublier que je suis toujours alcoolique. »
Une nouvelle vie
Le but des AA est de faire comprendre à leurs membres le bien-fondé d'une abstinence heureuse, que l'on décide pour soi et qui ne doit pas être vécue comme une punition. C'est pour cela que chaque anniversaire d'abstinence est fêté en groupe. Une façon d'être fier de soi et de baliser son chemin d'une pierre blanche.
Finalement, ils exhortent chacun à s'imposer une hygiène de vie qui atténue les souffrances et mène, si ce n'est au bonheur, au moins à une nouvelle vie.
(1) Il faut distinguer les buveurs excessifs et les alcooliques qui ont besoin de leur dose tous les jours, quelle que soit la quantité.
Oui, l'alcoolisme est une maladie. De celles qui
peuvent tout faire perdre, famille, boulot, maison ; de celles aussi qui enferment dans une prison, comme un suicide à petit feu. Pourtant, même si la science a du mal à connaître les causes précises de cette addiction, il n'y a pas de fatalité. L'aide qu'apporte le groupe des Alcooliques anonymes depuis dix-huit ans à Rochefort le prouve. Avoir envie d'arrêter
Chaque mardi soir, une quinzaine de personnes fréquentent cette association, dans l'anonymat, mais avec le désir commun d'arrêter de boire. « Par la parole, nous aidons les alcooliques (1) tombés dans le trou et les abstinents qui luttent toujours. Car on ne guérit pas de l'alcoolisme, on se rétablit. Surtout, nous ne faisons pas la morale ! », explique Philippe, le président.
Bien sûr, au début, les gens ont honte car la condamnation sociale de l'alcoolisme est forte. Voilà pourquoi ce cocon des AA, où chacun est l'égal de l'autre, permet de se libérer et de se réconforter. Et puis, pour éviter les rechutes très fréquentes après un sevrage, l'expérience d'autrui fait comprendre que « la seule solution, c'est d'arrêter de boire de l'alcool »
Se soigner
Ici, peu importe que l'on ait commencé à boire pour se désinhiber, calmer son stress ou dormir ! Ce qui compte, c'est se soigner, ne pas replonger vers la mauvaise pente et ne plus connaître les tremblements du matin, la forte transpiration et la violence irrationnelle qui frappent souvent les alcooliques.
En réunion, on s'adresse à un modérateur qui favorise l'écoute et le respect. « On n'évoque que sa propre expérience, sans donner de conseils. Ensuite, chacun grappille les éléments qui ressemblent aux siens », commente Philippe, qui malgré ses dix ans d'abstinence, veut apporter son témoignage aux nouveaux et tout en les écoutant « pour ne pas oublier que je suis toujours alcoolique. »
Une nouvelle vie
Le but des AA est de faire comprendre à leurs membres le bien-fondé d'une abstinence heureuse, que l'on décide pour soi et qui ne doit pas être vécue comme une punition. C'est pour cela que chaque anniversaire d'abstinence est fêté en groupe. Une façon d'être fier de soi et de baliser son chemin d'une pierre blanche.
Finalement, ils exhortent chacun à s'imposer une hygiène de vie qui atténue les souffrances et mène, si ce n'est au bonheur, au moins à une nouvelle vie.
(1) Il faut distinguer les buveurs excessifs et les alcooliques qui ont besoin de leur dose tous les jours, quelle que soit la quantité.
Invité- Invité
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